Après un mois d’octobre volatile, le mois de novembre en Bourse a été placé sous le signe de l’apaisement.

Le conflit au Moyen-Orient est resté localisé comme nous l’anticipions. L’Iran et le Hezbollah ne sont pas intervenus plus que verbalement. Dans ce contexte et malgré les baisses de production de pétrole des pays de l’OPEP, le cours du baril de Brent a fortement baissé.

Simultanément, les dernières mesures de l’inflation aux Etats-Unis et en Europe ont été très encourageantes puisque l’inflation américaine baisse à 3% et l’inflation européenne à 2,4%. L’inflation française reste élevée à 3,8% (mesure en norme EU) ou 3,4% (mesure INSEE).

Ces évolutions favorables ont permis aux banquiers centraux, BCE en tête, de confirmer la fin de la hausse de taux d’intérêts. Les attentions se tournent désormais vers les premières baisses, anticipées par les marchés pour mars 2024.

Ces anticipations de baisses ont permis une détente générale des taux d’intérêts et un fort rebond des marchés actions. Nos allocations équilibrées et dynamiques reprennent plus de 4% sur ce mois. Le mois d’octobre aura donc été un excellent niveau d’achat. Le mois de décembre étant traditionnellement moins actif, nous abordons la fin d’année en toute sérénité.

Optélios Groupe vous propose un nouveau format pour suivre l’actualité économique et financière : un flash marché hebdomadaire qui vous explique les actualités de la semaine à venir.

Épisode #1 – 13.11.2023

La semaine sur les marchés : Inflation US et shutdown américain possible

Depuis septembre la Réserve Fédérale américaine indique son intention de baisser ses taux directeurs dès que l’inflation le permet, a priori au second semestre de l’année prochaine.
Les marchés financiers anticipent une baisse dès juin.
L’inflation américaine ce mardi sera particulièrement scrutée pour valider ces anticipations ou au contraire repousser les baisses de taux.

La seconde information à suivre concerne la possible fermeture temporaire du gouvernement fédéral américain (un shutdown) qui pourrait intervenir en fin de semaine.
Le nouveau président de la Chambre des représentants (le Speaker), Mike Johnson, est issu de la droite du parti républicain. Il pourrait vouloir marquer un coup politique en s’opposant aux dépenses des démocrates (un reproche récurrent dans un contexte d’inflation élevée) ou bien concéder une victoire à l’aile mesurée du parti républicain en permettant un accord bipartisan.
La nécessité d’accorder une aide militaire supplémentaire à Israël et à l’Ukraine devrait toutefois pousser les républicains au compromis.

En conclusion, une baisse de l’inflation américaine inférieure aux attentes amènerait une hausse des taux américains et une baisse des marchés actions. Un shutdown pourrait inversement légèrement baisser les taux à cause d’une incertitude plus grande.

Le mois d’octobre a été particulièrement volatile sur les marchés financiers.

L’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre a relancé le cours du pétrole et pesé sur les actifs risqués, actions comme obligations. Seuls l’or, le dollar et le franc suisse ont bénéficié de leur statut de valeur refuge. 

Les marchés financiers anticipent désormais que le conflit reste localisé avec la potentielle mobilisation de proxy iraniens (Hezbollah notamment) mais sans risque d’embrasement international. 

Dans ce contexte, le taux à 10 ans américain a touché au milieu du mois un plus haut depuis 2007 à 5%, les actions européennes et américains ont baissé de l’ordre de 3% après -5% en septembre. Ces baisses se sont répercutées sur nos allocations. 

Le début de mois de novembre voit pour l’instant un début de rebond. L’action de la diplomatie américaine a réduit les risques d’escalade, le pétrole est retombé à ses niveaux de septembre et les taux américains sont revenus à 4,5%. Les marchés ont repris depuis quelques jours près de 2% et nos allocations aussi. 

L’approche de l’hiver européen, l’impasse de la contre-offensive ukrainienne et la faiblesse du consommateur chinois sont les prochains points d’attention que les marchés surveilleront avant d’aller chercher des niveaux plus favorables.

Un semestre entier s’étant désormais écoulé depuis le début des arbitrages de janvier-février, il est temps d’effectuer un retour sur les évolutions macroéconomiques et financières du semestre et comment celles-ci ont affecté vos portefeuilles. Nous vous prions ainsi de trouver ci-joint notre rapport de gestion semestriel que les quelques paragraphes suivants résument.

Les marchés financiers avaient chuté en fin d’année dernière devant la peur d’une récession induite par une crise énergétique causée par la guerre en Ukraine. Les approvisionnements en gaz russe devenant incertaines, le prix du gaz avait explosé, se répercutant sur les autres formes d’énergies par substitution : électricité, pétrole, et charbon. Les mois de janvier et février ont été marqués par un soulagement général devant le remplacement réussi du gaz russe par du gaz LNG importé des Etats-Unis et grâce à un hiver clément. L’absence de récession a donc amené une forte reprise sur les indices boursiers. 

L’absence de récession et l’inflation persistante ont donc laissé le champs libre aux banque centrales pour augmenter leurs taux directeurs. Ces hausses ont causé de l’instabilité bancaire, les épargnants américains fuyant les comptes de dépôt bancaires peu rémunérés pour les fonds monétaires. Ce mouvement de réallocation a atteint son point d’orgue avec la crise des banques régionales américaines, notamment la faillite de la Silicon Valley Bank. Un début de contagion a eu lieu avec la faillite du Crédit Suisse, les regards se sont ensuite portés vers la Deutsche Bank, mais celle-ci, avec sa base de déposants bien plus diversifiée, industrielle, et institutionnelle n’a pas subi les mêmes tourments. Les marchés financiers ont alors fortement baissé et les banques centrales, notamment la Fed, ont commencé à temporiser leurs hausses de taux.

Cette pause des taux a été très favorable aux grandes capitalisations boursières, c’est ainsi que les fonds R-Co Valor et Moneta Multi Caps présents dans les allocations Optélios ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu car étant très exposés aux grandes capitalisations boursières. Les peurs de récession n’ont pour autant pas disparu, le consensus s’attendant encore à un ralentissement au second semestre aux Etats-Unis et en Europe l’année prochaine. La persistance de ces craintes n’a pas été favorable aux petites capitalisations, présentes dans nos allocations à travers les fonds DNCA Actions Euro PME et Mandarine Europe Microcap. Si la récession ne venait pas à se matérialiser, nous nous attendons à ce que cette classe d’actifs, en souffrance depuis plusieurs années et franchement sous-valorisée retrouve de la vigueur ce qui explique pourquoi nous les gardons en portefeuille.

Les hausses de taux approchant de leur fin, les obligations redeviennent des supports intéressants. Nous comptons augmenter la sensibilité du portefeuille aux obligations, probablement à la place des grandes capitalisations actions afin de réaliser les plus-values et de préparer la prochaine étape du cycle économique et financier. Comme vous pourrez le constater sur le rapport de gestion,  les performances des allocations sont satisfaisantes à mi-année.

Retrouvez l’analyse intégrale de nos experts Guillaume BACHY et Jean-Laurent CADOREL ici

Pour tout complément d’information, vous pouvez solliciter nos gestionnaires par mail gestion@optelios-capital.com ou directement via notre formulaire

Le mois de septembre est habituellement un mois plus compliqué pour les marchés financiers. L’indice américain, le S&P 500, par exemple a un rendement moyen de -2% en septembre depuis 1950. 2023 ne fait pas exception avec des baisses de 3% sur le CAC 40 et de 5% sur le S&P 500 en septembre.

Ces faiblesses saisonnières ont été encouragées par l’augmentation des taux d’intérêts. La banque fédérale américaine a signalé qu’elle n’envisageait que 0,5% de baisse des taux d’intérêts en 2024 contre 1% attendus par le marché. Le taux à 10 ans de la France atteint 3,5% en septembre et le taux américain 4,8% soit des plus hauts depuis 2007.

Dans ce contexte, nos allocations baissent de l’ordre de 2% ce mois-ci faisant mieux que le reste du marché grâce à la bonne diversification des allocations. Nous attendons le dernier quart de l’année avec impatience puisque les performances mensuelles des indices sont historiquement positives. La confirmation par la BCE et la Fed de la fin de la hausse des taux est également un facteur porteur pour cette fin d’année. Nous attendons que la BCE annonce en décembre les futures baisses de taux d’intérêt pour peu que l’inflation continue sa baisse.

La récente guerre entre Israël et la Palestine a causé une légère reprise du pétrole (+3% à l’écriture de ce rapport) parce qu’elle rend très improbable la réalisation d’un accord énergétique et de défense entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. Cet accord était conditionné à une reconnaissance d’Israël et une normalisation des relations diplomatiques. L’impact économique et financier de cette guerre devrait cependant rester régional, les Etats-Unis augmentant fortement leur production de pétrole et l’Arabie Saoudite étant déjà à des faibles niveaux de production.

Les niveaux actuels des marchés financiers constituent de très bons niveaux d’achat puisqu’il s’agit des plus bas depuis 1 an et que les perspectives économiques des entreprises ne se dégradent pas pour l’instant. Acheter à bon compte et patienter devraient permettre de poser les bases pour de belles performances l’année prochaine.

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