Rapport de Gestion Décembre 2023
L’accalmie boursière du mois de novembre s’est prolongée en décembre.
Le conflit au Moyen-Orient restant localisé et la météo clémente du mois de décembre ont modéré les cours de l’énergie. Le baril de pétrole évoluait ainsi sur ses plus bas niveaux annuels, de bon augure pour l’inflation et donc les taux d’intérêts. Une crise de l’énergie en Europe est désormais improbable.
L’activité économique aux Etats-Unis s’est révélée plus solide qu’attendue, contrairement à l’activité économique européenne qui ralentit nettement. Après la BCE qui a envoyé les premiers signaux de la fin du cycle de hausse des taux début décembre, c’est au tour de la Fed à travers Jerome Powell de signaler à la mi-décembre le début de la normalisation de la politique monétaire américaine.
Ainsi les banquiers centraux américains confirment ne plus envisager de hausse de taux sauf reprise de l’inflation. Ils annoncent également un ralentissement du resserrement quantitatif (quantitative tightening), néologisme désignant la vente de titres d’état américains achetés pendant l’assouplissement quantitatif (quantitative easing) de ces dix dernières années.
Il n’en fallait pas plus pour que les marchés financiers célèbrent un retour à des conditions plus normales de financement. Les marchés actions ont ainsi continué leur rebond entamé en novembre. Nos allocations équilibrées et dynamiques reprennent plus de 4% sur ce mois.
Le début d’année 2024 commence cependant avec des prises de bénéfice, les acteurs de marché commençant à douter de baisses de taux aussi rapides qu’anticipées. L’ouverture de la saison des résultats des entreprises amènera un mois de janvier davantage microéconomique, contrastant ainsi avec les préoccupations très macroéconomiques de ces derniers mois.